Être humaniste signifie, dans le sens philosophique du terme : « qui
place la personne humaine et son épanouissement au-dessus de toutes les
autres valeurs ».
Dans le monde du travail, cela n’a jamais été une posture dominante, ce n’est pas un scoop.
Mais aujourd'hui, la défiance des nouvelles générations à vis du monde
du travail "old school", les incidents sociaux à répétition, les dégâts démontrés d'un management inadapté sur la santé physique, mentale et émotionnelle des salarié.e.s et des managers eux-mêmes démontrent qu'il est urgent de réagir et qu'une certaine posture humaniste est désormais indispensable.
Seulement voilà : Être humaniste au travail ne tombe pas sous le sens.
En tant que directeur.trice ou manager, notre façon d'agir et comprendre "les autres" est toujours dictée par ce que l'on appelle notre "cadre de référence".
Notre cadre de référence est ce qui nous définit en tant que personne unique. C'est l'ensemble de nos opinions, idées et valeurs, dont certaines "assomptions"
(affirmations, leitmotiv, convictions) émanant de notre vécu, mais aussi souvent infléchies par les "codes" de la fonction occupée ...
Le problème est que ces assomptions ne sont pas forcément justes et qu'elles sont tenaces.
Je te propose une description plus complète du cadre de référence:
Bien intégrer la notion de cadre de référence, c'est donc considérer "l'autre" comme unique.
Et considérer "l'autre" comme unique et l'intégrer réellement dans préoccupation premières de manager est un premier pas vers l'humanisme au travail !
Pendant longtemps, les "assomptions" dominantes des managers se résumaient par cette phrase : "L'impérieuse nécessité de produire (et de faire du résultat) justifie que les salarié.e.s se conforment aux contraintes qu'elle impose ..., le monde de l'entreprise est ainsi fait" ...
Cela ne fonctionne plus ...
Je dis souvent que "Comprendre, c'est déjà agir" ...️
Alors je te propose une petite histoire qui démontre que la question de l'humanisme au travail ne date pas d'aujourd'hui :
Maintenant, admettre la nécessité d'une posture humaniste au travail est une chose ...
mais comment faire ?
Nous avons des personnes à gérer, mais aussi des objectifs
à atteindre et une pression souvent importante ...
Pose-toi ces questions, cela va t'aider ...
- Est-ce que je leur parle assez souvent ?
- Comment le faire sans générer d'incompréhension, d'inquiétude ou de stress négatif ?
- ... et pour dire quoi ? Ai-je les informations nécessaires sur l'entreprise et sa stratégie ?
- En ai-je décliné une stratégie opérationnelle suffisamment claire pour leur permettre d'y trouver leur SENS ?
- Y ais-je moi-même trouvé suffisamment de sens pour l'incarner et les inspirer ?
- Mes instructions et mes actions de contrôles sont elles bien comprises et acceptées ?
- Es-ce-que je les écoute suffisamment ?
- Es-ce que ma propre façon de travailler a un impact sur elles ? Si c'est la cas, comment ordonner mes actions pour les rassurer ?
- Mon état physique, mental ou émotionnel a-t-il un impact sur elles ? Dans ce cas, comment faire concrètement pour être au top ? etc. etc.."
Oui, ce que l'on évoque rarement, c'est que sur le terrain, un management humaniste de type participatif (tendance théorie Y de Mc Gregor) est plus difficile à mettre en œuvre qu'un simple management directif ! (tendance théorie X de Mc Gregor)
Si c'était si simple, ça se saurait ...
➡️ Tu l'as compris, être humaniste pour un manager n'est pas seulement faire preuve de bienveillance, de considération et d'empathie. C'est aussi mettre tout en œuvre pour résister au stress et présenter le meilleur de nous-même à nos équipes ... car oui, il est maintenant prouvé neuroscientifiquement que notre "état" déteint sur celui de notre entourage.
➡️ Cela signifie que diriger de façon humaniste ne s'improvise pas ... Même si certain.e.s sont par nature mieux doté.e.s que d'autres, il faut des connaissances, des méthodes et être désormais en bon état physique, mental et émotionnel pour les appliquer correctement, notre contexte "VUCA" l'impose.
C'est l'objet des apports d'iDMAX360.
Je te rassure, l'humaniste au travail booste l'efficacité et la performance, et non l'inverse !